U-farm, une ferme en milieu urbain

Dans le cadre de la première édition du Festival CLER métrage, festival de courts-métrages en énergie durable, organisé par le CLER en partenariat avec l’ADEME, le premier prix des internautes a été décerné au court-métrage "U-farm, une ferme en milieu urbain".



La preuve que l'agriculture urbaine apporte des réponses aux enjeux énergétiques et climatiques: rapprochement des lieux de production et de consommation, sécurisation de l'approvisionnement alimentaire des villes...

Consulter le blog "20-foot urban farm"

Des jardins suspendus pour cultiver bio et durable

Mur végétal, jardin vertical, les plantations prennent de la hauteur.

Et si au delà de l’effet de mode, la culture en étages constituait une vraie solution pour faire face aux défis de demain ?

Jean-Claude Rey, médaille d’or du 37ème salon international des inventions de Genève, récompensé pour son ingénieuse structure de jardinage à étages , est de cet avis.

Menuisier-charpentier, agriculteur et mécanicien à ses heures, cet autodidacte nous explique comment son système de culture hors-sol, s’il venait à se généraliser, pourrait révolutionner nos modes de production agricoles .

Lire l'interview sur le site du WWF

Lettre d'informations n°1 sur les murs à pêches

La Direction du développement durable de la ville de Montreuil envisage la publication régulière d'une lettre d'informations sur les projets agriculturels et sur les murs à pêches.

Le premier numéro de cette lettre fait le point sur:
  • L’état d’avancement des différentes études en cours sur le secteurs: 1/ étude de faisabilité d’un parcours d’interprétation du patrimoine du secteur des murs à pêches, 2/ étude de faisabilité d’un projet agriculturel et agri-urbain pour le secteur des murs à pêches, 3/ maîtrise d’œuvre urbaine et paysagère sur le quartier Saint Antoine - Murs à pêches.
  • Les projets d’implantation de nouvelles activités associatives dans les murs à pêches.
Visualiser la lettre d'information n°1
Visualiser la fiche d'information "Vers un développement agri-urbain et agri-culturel sur les murs à pêches"

Pour toute information, vous pouvez contacter François Fiard, chargé de mission nature et agriculture urbaines : francois . fiard @ montreuil . fr

La ville-nature, animation multimédia du CNRS

Voyage au cœur des villes et de leurs espaces naturels, La ville-nature explore les liens parfois ignorés mais bien présents entre leurs différents habitants : humains, animaux et végétaux. Qu'apporte la biodiversité aux citadins? Qu'est-ce qu'un écoquartier? Quelle nature voulons-nous en ville? La cité du futur sera-t-elle verte?

Cette animation multimédia s'inscrit dans le double contexte de l'année internationale de la biodiversité et de l'exposition universelle Shanghai 2010 dont le thème est "Meilleure ville, meilleure vie".

Sagascience est une
collection de dossiers scientifiques thématiques éditée par le CNRS. Le dossier "La ville nature" en fait partie.

Accéder au dossier "La ville-nature"

Une ferme sur le toit, sans pesticides ni OGM

Mohamed Hage et Kurt D. Lynn devant leur première serre de 3000 m2 qui offrira ses récoltes dès le mois de mars - (c) Jacques Nadeau - Le Devoir

Les entrepreneurs Kurt D. Lynn et Mohamed Hage proposent une petite révolution dans l'industrie montréalaise des légumes. Avec l'aide de Google Earth, ils ont répertorié les plus grands toits plats des bâtiments industriels de Montréal et proposent d'y faire pousser des produits potagers à longueur d'année. À commencer par le toit de cette bâtisse sans nom en périphérie du Marché central qui nourrira 2000 personnes.

Lire la suite (sur le site du Devoir)

Voir le site internet et la page Facebook des Fermes Lufa

Terre de liens: foncière, association et fonds

Terre de liens propose de changer le rapport à la terre, à l’agriculture, à l’alimentation et à la nature, en faisant évoluer le rapport à la propriété foncière. Valorisant les dimensions collectives et solidaires pour l’accès à la terre et sa gestion, les membres de Terre de liens agissent, aiguillonnent, débattent et soutiennent les modes de vie et les pratiques agricoles soutenables pour l’humanité et sa planète. Terre de liens participe ainsi à recréer une responsabilité individuelle et collective pour la préservation du bien commun que représente la terre.

En savoir plus: www.terredeliens.org

Les politiques agricoles périurbaines en Ile-de-France

L’Ile-de-France est, avec Rhône-Alpes, la région pionnière de la prise en compte de l’agriculture périurbaine en France. Dès les années 70, la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers périurbains est apparue comme une condition d’aménagement équilibré du territoire, un enjeu fort pour le monde urbain comme pour le monde rural. Les actions en faveur de l’agriculture périurbaine ont alors foisonné et ont été mises en place à toutes les échelles territoriales par de nombreux acteurs. La récente définition du programme cadre en faveur de l’agriculture périurbaine par la Région tend aujourd’hui à mieux organiser cette politique.

L’adhésion en 2008 du Conseil Régional et de la Chambre Régionale d’Agriculture d’Ile-de-France à Terres en Villes a suscité le projet d’identifier, de décrire et de dresser un bilan de ces actions, de ces politiques et de ces programmes locaux en faveur de l’agriculture périurbaine. De mars à octobre 2009, Terres en Villes a identifié 136 actions en faveur de l’agriculture, dont 95 ont été considérées comme spécifiquement périurbaines, et a conduit plus de cinquante entretiens auprès de l’ensemble des acteurs régionaux et locaux. Cette importante collecte a donné matière à analyser les enjeux, les jeux d’acteurs et les résultats concrets et à mettre en perspective la voie francilienne avec les autres expériences françaises en faveur de l’agriculture périurbaine.

Télécharger l'étude

Le réseau Terres en villes

Le 15 juin 2000, des élus intercommunaux et des responsables agricoles, ayant mis en place des politiques agricoles périurbaines sur leur territoire, créent "Terres en Villes".

Cette association, paritaire entre élus et responsables agricoles, regroupe aujourd'hui 20 aires urbaines, chacune étant représentée par l'intercommunalité et la Chambre d'agriculture :

Aix-en-Provence, Amiens, Angers, Aubagne, Besançon, Caen, Grenoble, Ile-de-France, Lille, Lorient, Lyon, Ceinture Verte de Mancelle, Nancy, Nantes, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Etienne, Saint-Nazaire, Toulouse.

Ces territoires ont souhaité ainsi mettre en commun leurs expériences pour échanger leur savoir-faire, pour promouvoir le rôle et l'intérêt de l'agriculture périurbaine et pour favoriser le développement de telles politiques sur les territoires français et étrangers.

Quels enjeux autour de la rencontre du rural et de l'urbain?

L'urbanisation est un trait majeur du développement économique et social de la France, comme de l'ensemble des autres pays de l'Union Européenne. Elle se manifeste principalement par l'expansion des régions urbaines qui intègrent dans leur périmètre un nombre toujours plus grand d'espaces ruraux.

Cette mutation, souvent brutale, boulverse tout autant l'espace urbain que l'espace rural, devenu périurbain. Lorsque cette mutation n'est pas organisée de manière équilibrée, la logique strictement urbaine nie les composantes de l'espace rural. Bien souvent, elle marginalise les activités rurales au seul bénéfice des activités économiques de la région urbaine, et au détriment de son cadre de vie, de son environnement, de son équilibre social et de son patrimoine culturel.

Ainsi, l'agriculture, mais aussi l'activité forestière, qui mettent en valeur la plus grande part de l'espace rural, sont alors gravement perturbées : les exploitations agricoles notamment, généralement de petites structures, sont mal préparées pour affronter ce nouveau défi et finissent par disparaître.

En savoir plus: www.terresenvilles.org

Le projet agri-urbain du Triangle Vert

Né le 27 juin 2003, le Triangle Vert regroupe les communes de Marcoussis, Saulx-les Chartreux, Champlan, Nozay, Villebon-sur-Yvette, ainsi que leurs agriculteurs, et les accompagne dans leurs projets portant sur l’agriculture périurbaine. Tous ensemble travaillent à concilier un développement harmonieux des villes et le maintien d’une agriculture économiquement viable, dans une optique de développement durable du territoire.

De nombreuses actions sont conduites par le Triangle Vert et ses membres : maîtrise foncière, Itinéraires de découverte de l’agriculture, sensibilisation des enfants, opérations de nettoyage, test de techniques innovantes, protection des cultures sensibles, remise en culture des friches, travail sur les circuits courts de distribution des produits, expositions, promenades commentées etc.



En savoir plus: http://trianglevert.org

Les couveuses bio se multiplient

Pour développer l'agriculture et le maraîchage bio, un des leviers est de trouver de nouveaux maraîchers et de les aider à s'installer. C'est donc à une véritable tendance qu'on assiste avec la création de plusieurs couveuses d'activités bio. Le mois dernier, le mouvement des Amap d'Ile-de-France et le réseau Terre de liens ont présenté leur projet de couveuse à Toussacq (Seine-et-Marne) ; elle a déjà existé l'an dernier sous forme expérimentale. Pour Valérie Ronsenwald, de l'association Terre de liens, il s'agira de faire émerger une couveuse à vocation régionale, pour répondre au manque de maraîchers bio en Ile-de-France (il n'y en a qu'une centaine dans la région parisienne).

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Piétons et cyclistes s'accaparent pour un jour l'A186 à Montreuil

Vidéo parue sur le site du Parisien, lundi 27 septembre 2010

A Montreuil (Seine-Saint-Denis), les écolos ne chôment pas. Pour la deuxième fois, la Ville met l'environnement au coeur du tronçon de l'A186. Dimanche 26 septembre, ce bout d'autoroute, entre le boulevard Aristide-Briand et la rue Pierre-de-Montreuil, allant vers Bagnolet, a été fermé à la circulation des voitures. Les habitants du quartier Signac-Murs à pêches et la municipalité ont envahi le quartier à pieds ou à vélos. La ville, reprise au communiste Jean-Pierre Brard, par l'ex-patronne des Verts, Dominique Voynet, met le paquet pour expliquer son projet "les Hauts de la Ville".

Voir la vidéo

Le Vienna Vegetable Orchestra rencontre GaBLé

Création

Samedi 2 octobre, 20h30, La Dynamo, Pantin (93)

Jouer du violon avec un poireau, transformer un poivron en trompette ou faire de la batterie sur une citrouille... c'est le concept pour le moins original du très loufoque Vienna Vegetable Orchestra. Cet ensemble autrichien de onze musiciens détourne le monde végétal pour le convertir en instruments à part entière et éphémères. Le résultat s'avère surprenant : des compositions uniques et 100% naturelles produites avec des légumes achetés le matin même au marché, puis creusés, taillés et sculptés, avant d'être amplifiés. Si la fabrication d'une flûte-carotte nécessite un couteau et une perceuse, celle du concombrephone prend treize minutes pour atteindre l'intonation d'un saxo. Ça ne s'invente pas...

Le Festival d'Ile de France a convié les Français de GaBLé à partager avec les Autrichiens une résidence à la Dynamo pour créer un répertoire commun. Le point d'orgue de la rencontre entre The Vienna Vegetable Orchestra et GaBLé aura donc lieu samedi 2 octobre à la Dynamo de Pantin. Orgie légumineuse en perspective…

Dans le cadre du Festival d’Ile de France, en co-réalisation avec La Dynamo de Banlieues Bleues

INFORMATIONS PRATIQUES

Tarifs :
Tarif plein : 18 €
Tarif réduit 1 (Abonnés découverte, + de 60 ans, CE et groupes) : 15 €
Tarif réduit 2 (Abonnés fidélité, - de 25 ans, demandeurs d’emploi) : 13 €
Tarif préférentiel : 15 € pour les habitants de Seine-saint-Denis

Informations & réservations :
Festival d’Ile de France au 01 58 71 01 01 et www.festival-idf.fr
www.digitick.com

2ème édition de la "Voi(x)e est libre"

Le dimanche 26 septembre, c'est la 2ème édition de la "Voi(x)e est libre" :
Artistes, Associations, Habitants,
L'AUTOROUTE EST A NOUS !


Nous allons pouvoir à nouveau
Marcher, rire, manger, jouer, chanter, rouler (sans pétrole), imaginer, se détendre, courir, danser SUR L'AUTOROUTE !

Vous en rêviez?
Le tronçon de l'A186 sur tout le secteur des murs à pêches (et même au delà cette année) est fermé aux véhicules à moteur et sécurisé pour les piétons.

Vous avez envie de profiter de ce moment et de ce cadre exceptionnels pour pratiquer et partager une activité (sportive, ludique, pédagogique, artistique, festive..) qui vous tient à cœur ?
Cette journée est conçue et se réalise en partenariat entre artistes, associations, habitants, conseils de quartier, avec le soutien logistique de la ville de Montreuil.

REJOIGNEZ NOUS !

Notre association joue un rôle primordial dans cette manifestation, puisque c'est, à l'origine, sur une proposition de Montreuil environnement que tout a démarré.

Nous vous attendons avec grand plaisir pour vous revoir ou bien vous rencontrer si nous ne nous connaissons pas encore, sur le café-resto éphémère de Montreuil environnement installé sur l'autoroute.

Comme l'année dernière, le Festival de musique de la rue Saint Antoine et la fête des Jardins feront partie intégrante de cette fête sur l'autoroute.

Journées européennes du patrimoine au Jardin Ecole

"Les personnages marquants de l’histoire des murs à pêches du XVII ème au XX ème siècle"
Samedi 18 et Dimanche 19 septembre

Pour les journées du patrimoine, le musée horticole des murs à pêches du jardin école mettra à l’honneur pour chaque siècle les personnalités marquantes de l’histoire de ce patrimoine.

Nous partirons du XVII ème siècle avec l’importance des seigneuries de Montreuil, puis au XVIII ème siècle les écrits de l’abbé Schabol indispensables à la connaissance des cultures de Montreuil, au XIX ème siècle le rôle d’Alexis Lepère quand à la renommée européenne des savoir-faire Montreuillois, et enfin au XX ème siècle les apports de Léon Loiseau et de Louis Aubin pour le développement et le maintien des productions locales.

En cette année 2010 de célébration du roi Henri IV, la sculpture en bronze du jeune roi Henri du musée horticole trouvera une place de choix…

Entrée gratuite

Musée Horticole des murs à pêches
Au jardin école
4, rue du jardin école
93100 Montreuil
www.srhm.fr
contact@srhm.fr

Voir le programme détaillé sur le site de la SRHM.

Détroit passe au vert

A Detroit, la rouille vire au vert. La ville symbole de la « rust belt » américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues.

L’agriculture urbaine fournit déjà durant la saison jusqu’à 15% des besoins en fruits et légumes de la ville. Elle est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine et bio, tel Greg Willerer, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de la communauté Africaine-Américaine à la nourriture industrielle. Elle offre aussi un espoir aux dizaines de milliers de chômeurs qui se pressent dans les soupes populaires. Et elle attire même la convoitise de financiers, comme John Hantz, prêt à investir 30 millions de dollars dans la création d’une exploitation commerciale en ville.

A Detroit, il y a de la place pour tout le monde : la ville dispose de plus de 100 km2 de terrains libres – l’équivalent de la ville de San Francisco.



Voir la vidéo (sur le site d'Arte)

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L'association Urban Farming (dont le nom signifie littéralement Agriculture Urbaine) est basée à Détroit. La mission d'Urban Farming est de produire suffisamment de nourriture pour les personnes qui en ont besoin en cultivant des potagers sur les terres et surfaces inutilisées, tout en favorisant les échanges culturels, en éduquant les jeunes, les adultes et les seniors, et en proposant un système durable du point de vue environnemental au bénéfice de l'ensemble de la communauté.

Consulter le site d'Urban Farming (en anglais)

Carte des jardins partagés à Montreuil

La carte ci-dessous identifie les jardins partagés reconnus par la ville de Montreuil. Si vous vous sentez la main verte, n'hésitez pas à entrer en contact avec les personnes en charge des jardins (voir détails en cliquant sur les points verts). Si vous souhaitez monter un jardin partagé plus près de chez vous, c'est par ici pour avoir toutes les informations (consulter la charte des jardins partagés).

Contribution à l'enquête publique du PLU de Montreuil

Montreuil environnement a rencontré Jean-Pierre Chaulet, le Commissaire enquêteur de l'enquête publique du PLU de Montreuil, le 17 juillet 2010, lui a exposé les motifs principaux de son avis et lui a remis la contribution écrite de l'association composée:
  • d'une lettre introductive
  • de la contribution proprement dite
  • de la pétition signée par 1300 personnes (160 signatures papier et 1140 signatures électroniques au 15 juillet 2010)
  • d'autres annexes (contributions précédentes au SDRIF, rapport de synthèse du plan de surveillance sols et végétaux de la DRIAF, contribution de Gilles Clément à la commission extra-municipale, avis commun de Gilles Clément, Jacques Brunet, Manuel Pluvinage, l'ADHM, Montreuil environnement à la commission extra-municipale)
En synthèse, Montreuil environnement demande:
  • un périmètre de protection du site élargi,
  • une réglementation plus adaptée aux activités souhaitées sur le secteur,
  • la mutation des zones industrielles en zone d’activités en relation avec les activités envisagées.
Télécharger la contribution de Montreuil environnement

Mythes et réalités sur la pollution dans les murs à pêches

On entend souvent dire: "les sols des murs à pêches sont pollués, il n'est pas possible d'y relancer des activités agricoles". Qu'en est-il vraiment?

En 2008, la DRIAAF (Direction régionale et interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) d'Ile-de-France a réalisé des prélèvements dans le cadre d'un "plan de surveillance sols et végétaux mis en œuvre sur le périmètre des murs à pêches" (cf. rapport de synthèse). Le premier constat sur la qualité des terres et la pollution n'est pas surprenant: les terres des murs à pêches sont polluées. En cela, elles n’échappent malheureusement pas à la situation généralement connue à proximité des agglomérations, et en particulier sur la majorité des terres périurbaines de Paris.

Par contre, elles sont rarement analysées systématiquement et le plan de surveillance mis en place par la DRIAAF est à cet égard une opportunité pour la cause agricole.

Sur le secteur qui nous intéresse et « concernant les végétaux, le plan de surveillance a permis d'enrichir la base de connaissances sur les thématiques réglementaires, agronomiques, de gestion du risque et d'approche stratégique de développement du site ». Grâce à la mise en place du plan sur trois ans, la DRIAAF est déjà « en mesure de définir un gradient de risque de dépassement de seuil et de préconiser des choix sur les espèces à éviter, voire à proscrire (thym, menthe, poireaux, rhubarbe, salade) et sur les espèces à privilégier (petits pois, légumes-fruits, fruits) ».

Les terres des murs à pêches ne sont donc pas impropres à la culture et les variétés à cultiver sans risques sont d’ores et déjà bien ciblées. Le plan de surveillance constitue bien ainsi une avancée inestimable pour la reprise des activités agricoles à Montreuil.

Télécharger le rapport de synthèse du Plan de surveillance sols et végétaux mis en œuvre sur le périmètre des murs à pêches.

L'agriculture s'installe à Berlin

Jardins partagés et fermes urbaines essaiment dans les grandes métropoles du monde entier. L'hebdomadaire allemand Der Spiegel raconte une expérience récente dans un quartier multiethnique de Berlin.
11.08.2010 | Daniela Schröder | Der Spiegel


Dans le Prinzessinnengarten, en juin 2009 - CC Prinzessinnengarten.net

A Berlin, sur la Moritzplatz, là où se rejoignent les quartiers de Kreuzberg et de Mitte dans un univers de béton, là où la plupart des Berlinois ne font que passer, la ville s'est transformée en campagne. Dans le Prinzessinnengarten [jardin des Princesses], tout le quartier sarcle, arrache et remue la terre : jeunes et vieux, universitaires et travailleurs, Turcs, Russes et Allemands. Dans les années 1920, un magasin se dressait à cet emplacement. Aujourd'hui, sur le terrain vague, non loin du mur qui divisait jadis les deux Allemagne, poussent des légumes et des herbes certifiés bio originaires des quatre coins de la planète.

Pour fêter le début de l'été, des immigrés du quartier de Kreuzberg repiquent des plants qu'ils ont fait pousser dans leur appartement. Menthe turque, coriandre marocaine, ignames africaines : chacun a sélectionné un produit typique de son pays d'origine. Lin Lijun promène un arrosoir rempli d'eau dont elle abreuve méticuleusement ses jeunes pousses. "Des courges chinoises", précise-t-elle. "Je les ai fait pousser dans ma salle de bain."

Lire la suite (sur le site du Courrier International)

L’agriculture urbaine se rapproche du soleil

Expression d'une simple envie de mettre les mains dans la terre ou bien d'un geste écologique, les toits verts poussent de mieux en mieux en haut des gratte-ciel américains. The New York Times fait le point sur ces initiatives.
07.07.2009 | Marian Burros | The New York Times

Des lopins de terre fleurissent sur les toits de l'Amérique urbaine comme autant de promesses de tomates juteuses, de fraises des bois et de parfums enivrants de basilic et de lavande. Au-dessus du bruit et de la grisaille de la ville, des jardiniers font pousser des fruits et des légumes. Pour certains, il s'agit simplement de retrouver le plaisir du jardinage ; d'autres sont motivés par un souci écologique ; d'autres encore manient la bêche parce qu'ils savent que les produits locaux se vendent bien.

Les citadins cultivent depuis longtemps des tomates en pots sur les terrasses de leurs immeubles. Mais le maraîchage des hauteurs est une évolution relativement récente de la grande vague des toits verts, qui engage les copropriétaires à remplacer le bitume de leur toit plat par une couverture végétale.

Lire la suite (sur le site du Devoir)

Place aux guérilleros “verts”

A l’aide de petites bombes végétales, des jardiniers clandestins ensemencent les friches, embellissent les cités et éveillent les consciences.
29.10.2009 | Isabelle Paré | Le Devoir

© Droits réservés

En avril dernier, le mot est lancé sur Internet. Les invitations courent sur Facebook. Tout sera préparé à l’aide d’un manuel détaillé obtenu sur la Toile, confectionné avec les moyens du bord. Puis, on décidera du jour de l’attentat à la bombe… verte. “Une vingtaine de personnes se sont donné ­rendez-vous sur Facebook. Puis on a fait des bombes de semences que les gens sont allés lancer là où ça leur plaisait”, explique Sarah, une designer graphiste, nouvellement initiée à ce loisir urbain.

La préparation de bombes de se­mences (seedbombing) fait partie des activités choyées par les guérilleros urbains qui tentent de changer le visage de leur quartier par le jardinage clandestin. Facile. Prenez une boule d’argile, ajoutez un peu de terre, du compost, de l’eau, et insérez des semences triées sur le volet. Laissez sécher. Puis bombardez dans un endroit miteux et laissé en friche, en manque criant de verdure.

Encore embryonnaire à Montréal, le guerilla gardening (guerillagardening.org) est en pleine progression en Amérique et en Europe. Quand ce n’est pas avec binettes et râteaux que les citoyens décident d’améliorer les terrains bétonnés de leur ville, c’est à l’aide de ces bombettes végétales, qui peuvent être lancées sur les terrains inaccessibles et hostiles à presque toutes les formes de végétaux.

Lire la suite (sur le site du Courrier International)

Campagne "2010: année de l'agriculture urbaine" à Seattle

En février, la ville de Seattle (Etats-Unis) a annoncé le lancement de la campagne "2010: année de l'agriculture urbaine" dans le but de promouvoir l'agriculture urbaine et d'améliorer l'accès des habitants à une nourriture produite localement.

La ville soutient notamment un programme global ambitieux (appelé "P-Patch") qui vise à assurer la sécurité alimentaire de ses habitants. La sécurité alimentaire est définie comme la capacité des habitants à accéder à un régime alimentaire sain, adapté aux cultures et de bonne qualité nutritionnelle à travers un système agricole durable qui garantit au mieux l'indépendance alimentaire de la collectivité et la justice sociale en son sein.

Afin d'atteindre son objectif, le programme Patch-P repose sur des sous-programmes, des partenariats riches et des outils pratiques.

Les sous-programmes suivants sont par exemple mis en œuvre:
  • Cultiver son jardin Les jardins partagés donnent la possibilité à tous de cultiver une nourriture saine pour soi et sa famille. Cela revêt une importance particulière dans les quartiers où il est difficile ou trop cher de trouver une nourriture saine dans les magasins voisins.
  • Partager la récolte Les membres du programme font plus que cultiver pour eux-mêmes. Chaque année, ils plantent et récoltent plus de 10 tonnes de nourriture qui est distribuée gratuitement à des banques alimentaires locales. 30 groupes alimentent la banque en collaboration avec d'autres programmes.
  • Marchés de proximité (AMAP) Les producteurs urbains et les petites entreprises agricoles établissent avec des consommateurs des communautés d'alimentation saine et sure, offrant une opportunité économique d'accès aux produits pour les familles à bas revenus de Seattle. Chaque année, les fermiers urbains cultivent des produits frais, de qualité et biologique pour environ 100 foyers membres durant la saison de récolte.
  • Jardins du monde Grâce aux groupes de cultivateurs et au travail réalisé avec les jardiniers originaires d'Amérique latine et d'Asie, le programme permet d'apporter une nourriture à bas coût, sure et adaptée aux cultures alimentaires sur les tables des familles.
  • Planter des graines Le programme agricole pour la jeunesse apprend aux enfants à jardiner et à cuisiner, c'est-à-dire leur apporte des compétences concrètes pour assurer que leurs familles et amis se nourrissent sainement.
En savoir plus (site de la ville de Seattle - en anglais).

Pétition pour concrétiser le projet agriculturel dans les Murs à Pêches

A l'attention de:
Madame Dominique Voynet, Maire de Montreuil,
mais aussi:
Monsieur Claude Bartolone, Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis,
Monsieur Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional d'Ile-de-France,

Situé dans le Haut Montreuil, à quatre kilomètres du périphérique parisien, le site des Murs à Pêches est constitué en majorité de jardins en friche. Ce sont les dernières terres agricoles formant une zone cohérente (38 hectares) si près de Paris.

La précédente campagne de cartes postales de l'association Montreuil Environnement menée en 2009 avait révélé l’intérêt de la population montreuilloise pour la reprise de l’agriculture dans les Murs à Pêches. Aujourd'hui, nous nous réjouissons de l'intérêt affiché de la Ville de Montreuil pour la mise en œuvre d'un projet agriculturel. Cependant, il reste à en définir le contenu et la surface qui lui sera consacrée.

L’enjeu est de mener une politique de la ville plus respectueuse de l’homme et de son environnement, mais aussi de raviver la notoriété que la commune avait acquise au cours des siècles grâce à son activité horticole prestigieuse. Le futur quartier des Hauts de Montreuil ne rayonnera dans et au-delà des frontières de la ville que s’il possède une identité forte. Une mise en valeur affirmée et ambitieuse du site des Murs à Pêches, situé en son cœur, est une condition clé de cette réussite.

Dans cette optique, la cohérence territoriale du site des Murs à Pêches est fondamentale. Créer une zone agricole continue, vaste et homogène, semble possible et permettrait d’établir un projet global viable, durable et identifiable par tous.

Des spécialistes de la question agricole en milieu urbain doivent maintenant en vérifier la faisabilité et effectuer des études sur l’intégralité du périmètre. Elles révéleront les réelles possibilités du programme d’aménagement, son étendue, sa spécificité, sa finalité et les partenaires à y associer.

En tant que citoyen ou entreprise conscient de l'opportunité unique d'expérimenter la reprise de l'agriculture en ville, je vous demande de:

> Préserver le site des Murs à Pêches:
  • En évitant son mitage géographique et fonctionnel
  • En stoppant l'implantation d'équipements ou de constructions qui le mettraient en péril ou le dénatureraient
> Utiliser les outils réglementaires:

Pour concrétiser le projet agriculturel dans les Murs à pêches de Montreuil

La collection Printemps Eté 2010 est arrivée !

Montreuil, capitale de la mode agri-urbaine pour l'été 2010? Oui, on s’en doutait ! Découvrez avant tout le monde la nouvelle collection de prêt-à-porter Printemps Été 2010 de Montreuil Environnement.

Modèle femmeModèle homme

T-shirts noirs manches courtes, logo "I pêche Montreuil" imprimé face avant, col en "V" pour le modèle Femme, col rond pour les modèles Homme et Enfant.

Disponibles en:
  • modèle Femme tailles S, M, L et XL à 10€
  • modèle Homme tailles S, M, L et XL à 10€
  • modèle Enfant tailles 8 et 12 ans à 8€
Vous pouvez commander un t-shirt en écrivant à:
contact@montreuil-environnement.org.

5 piliers pour un projet agri-urbain dans les Murs à Pêches

Montreuil Environnement porte un ensemble de propositions, rassemblées en 5 piliers, pour la mise en œuvre d'un projet agri-urbain citoyen sur le site des Murs à Pêches. Ces propositions permettent a priori le rassemblement de nombreux acteurs concernés par le site; elles ont vocation à être discutées, affinées et mises en œuvre par ces différents acteurs, dans une logique de cohérence globale de l'aménagement autour de l'agriculture et du patrimoine.


I/ PILIER CULTUREL

- PATRIMOINE: Protéger durablement et réhabiliter comme lieu de mémoire le site des murs à pêches dans sa globalité, afin de révéler un pan de l'histoire de la commune, qui fut essentiellement agricole jusqu’au début du 20ème siècle.

- IDENTITÉ: Mettre en valeur et faire revivre le savoir faire et les techniques perfectionnées au fil du temps par les cultivateurs de Montreuil autour de la culture de murs à pêches. La pêche pourrait redevenir l'emblème de la ville de Montreuil, comme elle le fut par le passé.

- ATTRAIT TOURISTIQUE: Créer un belvédère central révélant le site de manière panoramique à ses visiteurs. Création d’artiste ou d’architecte, il pourrait devenir à lui seul une curiosité.

II/ PILIER ÉCONOMIQUE

- EMPLOI: Favoriser l’installation d'agriculteurs engagés pour une agriculture responsable, notamment en leur proposant une possibilité de loger sur les parcelles cultivées dans des habitations respectueuses du caractère agricole et patrimonial du site.

- ACTIVITÉS: Inclure dans le projet une grande halle qui accueillerait un marché de producteurs pérenne, mais aussi des spectacles ou des manifestations culturelles diverses.

- DISTRIBUTION: Créer la maison des produits du terroir d’Île-de-France qui centraliserait la distribution des produits franciliens de qualité aujourd’hui introuvables sur nos marchés. L’Île-de-France est la seule région qui n’ait pas une vitrine de sa production.

III/ PILIER SOCIAL

- INSERTION: Mettre en œuvre des jardins maraîchers à vocation d'insertion sociale et professionnelle, afin de permettre à des personnes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel.

- BRASSAGE CULTUREL: Favoriser la diversité des formes agricoles: ferme de libre cueillette, jardins familiaux, jardins ouvriers, jardins d’insertion, micros potagers, AMAP, etc... Les jardins partagés en ville permettent le brassage des cultures et créent des liens entre les différentes couches sociales et générationnelles de la population.

- CADRE DE VIE: Prévoir une large place piétonne en cœur de site, au croisement des rues Saint-Antoine et Nouvelle France, se prolongeant jusqu'à la ligne de tramway, afin d'ouvrir le site en son cœur et lui donner une large visibilité. Des guinguettes et commerces de proximité seraient implantés autour de la place afin de lui donner vie, particulièrement en période estivale.

IV/ PILIER ENVIRONNEMENTAL

- EAU / CLIMAT / ÉNERGIE: Proposer une agriculture responsable et de proximité en privilégiant les circuits courts, du producteur au consommateur local. Les pratiques responsables et les circuits courts préservent la qualité de l'eau, engendrent moins de déplacements, consomment moins d'énergie et émettent moins de gaz à effet de serre.

- SOLS: Expérimenter des techniques innovantes de dépollution et de régénération des sols par les plantes. Adapter les cultures aux pollutions urbaines qu’on ne peut pas faire disparaître : beaucoup de fruits et légumes ne captent pas les polluants présents dans les sols et peuvent être cultivés sans risque.

- BIODIVERSITÉ: Protéger et valoriser les délaissés du site (bords de routes, de chemins et de parcelles) qui constituent l’espace privilégié d’accueil de la diversité biologique. Les espaces urbains et agricoles où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature sont le réservoir génétique de la planète.

V/ PILIER PÉDAGOGIQUE

- SANTE, GOUT: Sensibiliser la population à se nourrir mieux et avec les saisons, à manger des produits plus variés et plus frais, via la production locale et l'approvisionnement régional de produits de qualité, et grâce à des démarches d'accompagnement adaptées pour chaque public.

- ÉCOLES: Permettre aux écoles du quartier et aux centres de loisirs de mettre en place des mini-fermes et des mini-potagers en gestion partagée avec les associations et la ville. L’éducation au jardin est devenue une nécessité et les écoliers, les collégiens et les lycéens sont demandeurs de projets pour pratiquer concrètement l’éducation à l’environnement.

Dossier "Agriculture à Montreuil" dans Campagnes Solidaires

Un excellent dossier sur l'agriculture à Montreuil est paru dans le numéro d'avril 2010 de Campagnes solidaires, le mensuel de la Confédération paysanne. Nous vous en recommandons vivement la lecture.

À Montreuil, banlieue au passé paysan, des murs de pierre protégeaient des plantations d’arbres fruitiers, mais aussi de la vigne et des potagers. Ils sont aujourd’hui très délabrés. Des urbains, avec peut-être une empreinte génétique rustique résistante en mémoire, se proposent à leur remise en état.

Les projets abondent, sympathiques ou délirants. Nouvel an 01, ils veulent se saisir de la moindre possibilité de résurrection du vivant agricole. Dans cette banlieue aux visages polychromes, chacun amène ses rêves, ses souvenirs vivaces ou brouillés par le temps, la solidarité comme lien, la gourmandise de la terre comme dessert. Semblables à ces paysans d’Afrique qui font pousser d’étonnantes plantations sur du roc recouvert de terre, des associations de citoyens tentent ces gestes impossibles sur des dalles de béton au cœur de la ville. Les usines qui avaient recouvert les espaces fertiles, soumises à la pression capitaliste, ont fermé et ont été délocalisées : sur les friches industrielles des volontés politiques convergentes veulent édifier un nouveau quartier agriculturel.

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Propositions de Montreuil Environnement portées auprès des candidats aux régionales

Ile-de-France Environnement (IDFE), l'union des associations franciliennes de l'environnement, a rencontré les candidats aux élections régionales afin de porter un ensemble de propositions pour notre région. En particulier, Environnement 93, dont Montreuil Environnement est membre, a exposé les problématiques environnementales les plus emblématiques de notre département et remis aux candidats un texte défendant un projet agricole urbain novateur sur les Murs à Pêches.

La délégation d'IDFE devant le siège des Verts le 8 février, avec notamment: Agnès Auger, présidente d'Environnement 93 (à gauche), et Daniel Hannotiaux, président d'IDFE.

Voeux 2010: semer les graines du changement


Semons ensemble
les graines du changement
pour que demain nos projets
portent leurs fruits