Véronique Ilié, la conscience paysanne

Un portait de Véronique Ilié, présidente de Montreuil Environnement, a été publié dans un dossier du Nouvel Observateur (novembre 2011) dédié à la ville de Montreuil.


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Bassin Minier Uni dans le NPDC: une dynamique à suivre

Le 30 janvier 2003, date de son lancement officiel à Lens, l’association BMU a fait le pari, à la fois dynamique et innovant, de constituer et de porter le dossier de candidature du Bassin minier du Nord-Pas de Calais à une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de Paysage Culturel Évolutif.

L’association est créée en septembre 2002 par Jean-François Caron, Maire de Loos-en-Gohelle et Vice-Président de la Communauté d’Agglomération de Lens- Liévin et Pierre Mauroy, ancien Premier Ministre, alors Président de Lille Métropole Communauté Urbaine, Président du Comité de Soutien de BMU.


La mission de l’association est double : assurer la production et l’instruction du dossier de candidature et organiser la mobilisation de tous dans cette démarche.

En savoir plus sur le site de BMU.


Pourquoi ne pas engager une telle démarche pour les Murs à Pêches?

Depuis fin 2003, par mesure de protection, 8,5 ha du site ont été classés par le ministère de l’environnement au titre des "sites et du paysage" (décret du 16 décembre 2003, JO paru le 23/12/03).

Ce classement reconnaît trois intérêts majeurs liés au site :
  • un patrimoine anthropologique,
  • des techniques de construction originales,
  • un paysage particulier
Ce classement est utile, mais il est beaucoup trop modeste et inopérant jusqu'à aujourd'hui (les murs continuent de tomber, avec ou sans aide...).

Il faut désormais passer à la vitesse supérieure !

Jardins solidaires en Île-de-France

Impliquée dans une démarche de développement durable, la Région s'est engagée en faveur des « Jardins solidaires » en Île-de-France, à destination de tous les publics, toutes générations confondues, elle s'adresse aux habitants des quartiers, aux personnes éloignées de l'emploi ou en difficulté d'insertion.

Les objectifs de l'appel à projets "Jardins solidaires" sont de :

  • créer, agrandir ou restaurer des jardins collectifs,
  • participer au développement du lien social,
  • contribuer à l'amélioration du cadre de vie,
  • encourager la sauvegarde de la biodiversité, la maîtrise de la consommation d'eau et les pratiques de jardinage durables,
  • favoriser l'accès à une alimentation saine, pour les ménages les plus modestes,
  • contribuer à l'insertion de personnes en difficultés.
Outre les acteurs de l'ESS, les bénéficiaires sont toutes les personnes morales porteuses d'un projet collectif répondant aux critères suivants :
  • Dimension sociale du projet
  • Territoire « écologiquement prioritaire »
  • Caractère innovant du projet
  • Composante éducative du projet

Le jury de sélection des projets regroupe des élus de la Région ainsi que des organismes associés, dont l'Atelier (Natureparif, ARENE, CERVIA, AEV).

Retrouvez toutes les informations sur le site de la Région Île-de-France, et soumettez votre dossier avant le 31 décembre 2011.

Et pendant ce temps là... les murs tombent

Deux vues (opposées) d'une parcelle privée: la première en 2009 avec le mur à pêches, la seconde en 2011 sans... Il faut protéger le patrimoine de la destruction ! Que prévoit le Plan Local d'Urbanisme? Pourquoi ces destructions sont-elles encore possibles?



Lancement du plan régional d'agriculture durable d'Ile-de-France

Le mercredi 16 novembre 2011, l’élaboration du plan régional d’agriculture durable d’Ile-de-France a été lancée sous la présidence de Daniel CANEPA, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris.

Les espaces agricoles représentent près de la moitié du territoire francilien et sont aujourd’hui au centre de nombreux enjeux : alimentaire, environnemental et social, d’aménagement durable de l’espace et d’articulation avec les espaces urbains.

Instauré par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) de juillet 2010, le plan régional d’agriculture durable (PRAD) détermine les enjeux régionaux et met en perspective la politique de l’Etat en matière agricole et agroalimentaire à un horizon de sept ans. Le PRAD peut également être un document intégrateur de l’ensemble des politiques communautaires, nationales et des collectivités territoriales ainsi que des schémas existants mis en œuvre en région.

L’objectif du PRAD est de mobiliser l’ensemble des partenaires régionaux pour construire une vision stratégique et partagée de l’agriculture durable. Il a vocation à devenir un document de référence pour les partenaires en matière agricole.

Lire la suite sur le site de la DRIAAF.

Plus de 25 000 signatures pour l’agriculture urbaine à Montréal

Montréal, le 15 novembre 2011

Le Groupe de travail en agriculture urbaine (GTAU) a annoncé aujourd’hui que 25 082 Montréalais ont signé une pétition demandant une consultation publique sur l’état de l’agriculture urbaine à Montréal. Ces signatures répondent à tous les critères établis par la Ville de Montréal pour déclencher une consultation publique par droit d’initiative. Lors du dépôt des signatures à l’Hôtel de Ville, le GTAU a souligné l’importance que l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) prenne en charge l’organisation de cette consultation dans les meilleurs délais.

Trois mois d’efforts soutenus
Une cinquantaine d’organismes et une centaine de bénévoles ont sillonné les 19 arrondissements de Montréal pendant 90 jours pour recueillir les signatures manuscrites des citoyens. « C’est grâce à cet effort, au soutien des milliers de Montréalais rencontrés et à la collaboration d'innombrables organisations et commerces que la démarche initiée par le GTAU se traduit aujourd’hui par une réussite de cette ampleur », souligne Marie-Ève Voghel Robert, porte-parole du GTAU et collaboratrice au Marché Solidaire Frontenac. Le nombre de signataires est largement supérieur aux 15 000 demandés par la Ville de Montréal et traduit sans contredit l’engouement des citoyens pour l’agriculture urbaine.

Lire la suite sur le site du Conseil Régional Environnement Montréal...
Consulter le site du Groupe de Travail en Agriculture urbaine

L'épopée du figuier d'Hélène et Baptiste



"Bien que nous soyons déjà en novembre, voici, enfin, le petit figuier en terre. Nous avons dû le laisser avec ses compagnons de longues semaines au soleil de la lucarne de la cuisine, le temps de fabriquer de grands bacs, capables d'accueillir un peu plus de plantes que nos jardinières.

Des grands pallox de pommes coupés en deux, quelques planches ajoutées, couture de sacs en jute, remplissage de billes d'argile puis de terre... et nous voila, au grand jour de la plantation!

Merci à vous, nous avons maintenant un bel habitant sous nos yeux."

Hélène et Baptiste

Marché aux saveurs d'Ile de France


Dimanche 20 novembre 2011 de 10h à 18h au jardin école
Marchés aux saveurs d'Île-de-France
4, rue du jardin école - 93100 Montreuil

Le petit marché des producteurs d'Ile-de-France organisé par la SRHM vous fera découvrir que notre région est riche d'une tradition agricole qui vous emmènera des pêches de Montreuil jusqu'à la menthe de Milly la Foret.

avec :
  • Bruno Vivien, pépinièriste qui vous proposera des arbres fruitiers ; pommier, poiriers, pêchers en scion en palmette ou en demi tige pour vos jardins,
  • Roger, et ses chrysanthèmes, pensées et autres fleurs cultivées rue Saint Antoine,
  • Bernard Guicheteau, et ses pommes rares de Pomamour (patte de loup, suntan, bertanne...) ainsi que les pommes marquées à la Montreuil,
  • Michel Biberon, et sa cuvée 2010 de cidre briard et plein autres curiosité de la brie (sablé, bière et gelée de cidre),
  • Catherine Bosc Bierne, et sa menthe de Milly en sirop, en alcool et liqueur sans oublier son coquelicot, sa violette et la rose,
la production montreuilloise de l'automne avec cette année une nouveauté:
  • le vin nouveau du jardin école "Le Montreuil aux pêches" vin blanc vinifié sans ajout de souffre ou de levures et naturellement parfumé avec des feuilles de pêcher
  • et toujours la liqueur de pêches de Montreuil en mignonette.

Sur place restauration toute la journée :
  • avec les tartines de terrine au foie gras de canard de Pascal Lecoq et sa soupe de Potiron et les surprises médiévales de l'association du jardin de la lune.
Pour se réchauffer deux animations à s'en mettre plein le nez ...
  • démonstration de distillation de plantes aromatiques
  • mise en bouteille des différentes cuvées montreuilloises 2011
En savoir plus: site de la SRHM

Les Ekovores: pour une révolution de l'agriculture urbaine

Comme un retour pas si éloigné que ça au seuil d’une époque ou la survie alimentaire des villes dépendait largement de ce que produisaient les campagnes toutes proches, les Ekovores militent avec parfois un brin de folie pour la reconstruction des liens locaux entre producteurs et consommateurs ; un binôme éloigné au fil des années par l’ouverture des marchés et les stratégies d’échanges concurrentiels.
07.07.2011 | Josselin Thonnelier



Réhabiliter les circuits courts et les alternatives locales à la Food Globalisation

A l’heure ou la transition énergétique, les préoccupations environnementales et la diminution de la croissance des pays occidentaux nous invitent à rationnaliser davantage notre empreinte écologique nos consommations et nos habitudes, l’idée des circuits courts fait peu à peu son chemin aux franges des agglomérations. Depuis le début des années 2000 les démarches d’associations se multiplient autour de la préservation et de la mise en valeur des ressources agricoles locales. Peu à peu, les sites d’exploitation s’organisent et des circuits de vente directe et de livraison se mettent en place. Alternative marquée aux circuits classiques de production, déjà présent dans la grande distribution depuis le milieu des années 90 et l’avènement de marques régionales labellisées, le « manger local » représente aujourd’hui une part relativement faible mais croissante des habitudes de consommations.

Regroupés au sein de PME, certains exploitants agricoles développent aujourd’hui leurs propres marques, misant sur le caractère local de leurs produits et appuyant par la force des choses la construction de « circuits de reconnaissance » alimentaires. C’est le cas notamment de marques locales telles que Bravo l’Auvergne ou encore Produit en Bretagne. Pour les consommateurs réceptifs aux enjeux de développement durable et local dans une période qui peut faire écho à certaines stratégies protectionnistes, la démarche semble rassurer.

Lire la suite sur Urbanews.fr.
Visiter le site des Ekovores.

Initiatives à Montreuil sur Global Mag

L'émission Global Mag a installé ses quartiers d'automne à Montreuil. Résultats: 5 courts reportages, dont deux axés sur l'agriculture en ville. Positivisme télévisuel oblige, le traitement de l'information ne fait pas dans la dentelle, mais les sujets choisi sont parmi les bons !



Roms et écologie (02/11/2011)
Pour mieux intégrer la communauté Rom de Montreuil, une association fournit à une famille un petit lopin de terre. Ils mangent équilibré à peu de frais et veulent même développer une petite ferme.



Murs à pêches à Montreuil (31/10/2011)
C’est LE fruit de Montreuil : la pêche ! Aussi étonnant que celui puisse paraître. Ce reportage raconte l’histoire de ce fruit dans la ville et surtout des murs sur lesquels il pousse.

L’urbainculteur, une espèce en voie de réapparition...

(c) Les Urbainculteurs

URBAINCULTEUR, TRICE. n. (2009 ; de agriculteur et urbain) | 1° Organisme à but non lucratif voué à la promotion du jardinage et de l’agriculture urbaine. Pensée favorite : “L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain” (V. Hugo) | 2° ext. (par) Toute personne qui s’adonne à cette activité formidable dans les nombreux espaces urbains inutilisées (balcons, terrasses, toitures, rambardes, cours). Un urbainculteur ne cultive pas seulement des légumes, fruits, fines herbes, fleurs ; il fait aussi pousser le verdissement urbain, l’embellissement de son cadre de vie, le lien social, le plaisir de jardiner... entre autre riches et nombreuses récoltes ! L’urbainculteur, une espèce en voie de réapparition...

En savoir plus...

La ville du futur sera campagnarde

Naguère, les citadins partaient s'installer dans les champs. A l'avenir, les champs s'inviteront dans la ville.
02.11.2011 | Catherine Bernard

A Coblence, en 2011. REUTERS/Wolfgang Rattay

Un homme en costume, faisant, à grand peine, rentrer sa vache dans un ascenseur. En son temps, cette publicité pour les produits laitiers avait fait beaucoup rire. Car pourquoi donc avoir une vache chez soi quand il suffit d'aller au supermarché pour acheter une brique de lait?

Dans la ville de demain, pourtant, les vaches feront peut-être leur réapparition. Comme les basses-cours, les cochons ou les potagers. Et, partant, les paysans.

Après des décennies d'urbanisation des campagnes, les jardins forcent en effet la porte des villes et les champs pénètrent dans les faubourgs. Par goût, par mode, mais aussi par nécessité.

La ville de demain risque en effet la crise d'inanition. A trop avoir refoulé les paysans hors des murs, elle vit plus que jamais sous perfusion. Sa pitance est chaque jour acheminée des campagnes de l'Hexagone, mais aussi, très largement, de l'étranger.

L'Ile-de-France, pourtant réputée pour ses immenses champs de blé, est ainsi en permanence sous la menace du jeûne: elle ne produit que quelques maigres pourcents de sa consommation alimentaire et Rungis, dont 50% environ des approvisionnements viennent de l'étranger, ne dispose que d'environ 3 jours d'autonomie!

Lire la suite sur Slate.fr

Plants partagés !

76 contrats signés pour la première édition de l'opération "Plantez, partagez". Un succès !



Commencez dès maintenant à vous prendre en photo en train de bichonner vos plants. Nous vous proposerons rapidement de nous les envoyer afin de dresser une galerie de portraits qui vivra toute l'année, jusqu'à la prochaine édition de "La Voie est Libre". Vous pourrez aussi échanger entre vous des conseils, des idées créatives et même vos états d'âmes devant le difficile art du jardinage au naturel...

Le réseau social des cultivateurs montreuillois est né !

Opération "Plantez, partagez"

A l'occasion de la fête sur l'autoroute, La Voie est Libre, qui aura lieu le dimanche 25 septembre, Montreuil Environnement lance l'opération "Plantez, partagez". Voici en quelques vers en quoi elle consiste:

Un don de plants contre un contrat entre nous
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Plantez... des baies, des fleurs ou un arbre fruitier
Partagez... vos expériences de cultivateur attentionné
Partagez... une partie d'un produit fait de vos mains
Plantez... l'amour du jardin dans le cœur d'un voisin
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Venez rencontrer Montreuil Environnement sur son stand à cette occasion et discuter avec nous de nos actions en cours (ateliers du tramway...).

La voie est libre 2011: investissez-là !

Vos idées et initiatives sont attendues pour animer l'événement festif "La voie est libre" qui aura lieu le dimanche 25 septembre.


Le principe de cette initiative habitante est simple : on ferme l’ex-autoroute entre le boulevard Aristide-Briand et la rue Pierre-de-Montreuil et on laisse libre cours à son imagination !

L’esprit ? mettre en valeur le quartier, faire découvrir les murs à pêches avec un événement festif, solidaire et écologique.

Déjà au programme : des guinguettes, des performances de graffeurs, un concours de vélos décorés, des lieux pour lire ou pour rêver, la présence de l’école de vélo, des trocs de plantes, des chorales, du skate... à vous de venir enrichir cette programmation citoyenne et associative par votre participation artistique, sportive, ludique ou gastronomique.

Toutes vos idées complémentaires, vos propositions d’animation sont les bienvenues.

Renseignements et propositions :

lavoixestlibre.montreuil(at)gmail.com

ou antenne vie de quartier Lenain de Tillemont, tél. : 01 41 58 13 60

San Francisco: la ville qui plantait des légumes

Partout dans les pays industrialisés, le mouvement pour l'alimentation locale prend de l'ampleur, notamment pour des raisons écologiques. Pourquoi dépenser des énergies fossiles polluantes pour transporter des aliments, demande-t-on, quand on peut manger des fruits et légumes qui poussent à côté de chez soi? Mais que faire quand on est citadin et qu'il n'y a pas de ferme à proximité? On fait pousser des légumes dans sa cour, sur le toit, sur son balcon, ou alors on installe des fermes en pleine ville, répondent les adeptes de l'agriculture urbaine, mouvement dont l'épicentre est actuellement à San Francisco.
09.07.2011 | Marie-Claude Lortie

Booka Alon est une bénévoles qui participent au projet communautaire de Hayes Valley Farm, en plein coeur de San Francisco. (c) Marie-Claude Lortie, La Presse

Normalement, les gens qui se penchent sur les choux et les laitues du grand potager de Little City Gardens, dans le quartier Mission de San Francisco, ont des gants couverts de terre et des chaussures de caoutchouc. Mais, le 24 avril dernier, plusieurs étaient plutôt en veston-cravate.

Ce jour-là, en effet, le maire de la ville, Ed Lee, des fonctionnaires, des journalistes, des militants et autres avocats de l'agriculture urbaine se sont installés dans le jardin pour rendre officiel un important changement dans les règlements concernant cette activité. Vendre des fruits et des légumes cultivés en ville est maintenant parfaitement légal à San Francisco. Exit le vieil arrêté qui réservait cette activité commerciale aux résidants dotés de permis coûteux et assez courageux pour faire modifier le zonage de leur terrain.

Maintenant, n'importe qui peut vendre à son restaurateur préféré ses tomates, fraises ou asperges, peu importe qu'elles aient poussé à la campagne ou dans un jardin coincé entre Cotter et Santa Rosa, dans un quartier qui fait penser à Cartierville ou Saint-Léonard.

«La demande de produits agricoles locaux est forte, à San Francisco», explique Dana Perls, une des coordonnatrices de l'Alliance pour l'agriculture urbaine de San Francisco, qui a milité pour ce changement réglementaire. «Et il y a beaucoup de gens prêts à explorer ces occasions d'affaires.»

San Francisco et toute la région de la Baie, laboratoire du progressisme à l'américaine, nourrissent depuis des années une histoire d'amour avec l'agriculture urbaine.

Lire la suite sur Cyberpresse.ca.

Appel à initiatives pour l'animation des Murs à Pêches

Dans le cadre de sa politique d’ouverture du quartier Saint-Antoine / Murs à Pêches et la valorisation de son patrimoine, de son paysage et de ses acteurs, la Ville de Montreuil lance un appel à initiatives sur le secteur des Murs à Pêches.

Son objectif est de renforcer l'ouverture du site en consolidant les usages actuels et en favorisant de nouveaux usages. Il est également de préparer l’arrivée d’un projet agri-culturel en mettant en valeur le patrimoine, en occupant les terrains vacants, en expérimentant des activités.

Pour cet appel à initiatives, la Ville a voté une enveloppe de 50 000 euros et mettra à disposition des candidats sélectionnés, plusieurs parcelles. Cet appel est destiné aux associations, aux établissements scolaires, aux structures de l’économie sociale et solidaire, aux structures de recherche et aux porteurs de projet individuels.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au lundi 3 octobre 2011 à 17 heures.

Vous trouverez les documents composant cet appel à initiatives, ainsi que des informations actualisées (cartes, dates des arpentages et des réunions), sur la page dédiée aux Murs à Pêches du site de la ville de Montreuil.

Portes ouvertes au jardin Pouplier: BIS !

La première de la saison il y a un mois fut un franc succès, on remet ça autour d'un barbecue cette fois !

Pêches en folie: le patrimoine est à la fête !

Samedi 25 juin, de 14h à 18h, sous la halle du marché Croix de Chavaux : journée festive autour du patrimoine horticole montreuillois avec animations, stands, dégustations et ventes.

L'office de tourisme de Montreuil vous propose de revivre le temps où les activités arboricoles et horticoles faisaient la fierté de Montreuil.

Montreuil Environnement en a profité pour rappeler qu'il n'est pas encore impossible de faire revivre le patrimoine horticole de Montreuil dans les murs à pêches. Pour cela, encore faudrait-il que les dernières terres agricoles ne disparaissent pas sous le béton et la tôle dans les mois (des ateliers du tram notamment) et années qui viennent...


Animations
  • Peinture au pochoir par « Mosko et Associés »
  • Vente aux enchères d’accessoires de jardinage par Claude Bureaux
  • Démonstration de tailles d’arbres fruitiers et de greffes sur rosiers
  • Théâtre, concert des élèves du conservatoire : « Son de jardin »
  • Manège écologique, atelier maquillage, coin lecture pour enfants

Expositions/Conférences
  • Conférence « Montreuil sous le règne de Louis XIV » par l’historien Hervé Bennezon
  • Conférence/débat sur l’horticulture, le maraîchage et la culture légumière en Ile-de-France
  • Associations installées dans les murs à pêches
  • Découverte du monde des abeilles avec un apiculteur montreuillois
  • Exposition sur l’histoire vinicole, arboricole, maraîchère et légumière des villes de Thomery, Bobigny et Plaine Commune

Vente
  • Produits du terroir d’Ile-de-France, glaces et sucettes artisanales, macarons à la pêche
  • Dégustation de boisson médiévale par l’association Jardin de la Lune
  • Fleurs coupées par l’équipe de Mme Pouplier, dernière horticultrice de Montreuil
  • Livres sur les différentes thématiques présentée
Consulter le programme complet.

A Epinay-sur-Seine, les enfants sont jardiniers

Ils jardinent leur ville, leur école, leur imaginaire, leur talent avec des artistes et des paysagistes et plantent avec les jardiniers de la ville leurs racines profondément pour pousser plus solidement.

Chaque année, la ville d'Epinay-sur-Seine édite un livre qui garde la mémoire de ces aventures et les distribuent largement aux écoles de la ville en espérant semer des petites graines d'envie de jardin.

« L'agenda 2 des petits jardiniers » est sorti en mai 2011 avec le printemps et il raconte l'aventure de l'école Pasteur 2. C'est une mine d'idée pour tous ceux qui ont envie de créer un jardin.

On y trouve : un potager, un jardin des couleurs, un labyrinthe, des nichoirs, des sculptures faites de matériaux recyclables, un chemin des petites bêtes et un bac à compost, des poèmes, des conseils de jardinage et des bonnes adresses.

Il complète « L'agenda 1 des petits jardiniers » toujours disponible.

Prix de chaque agenda : 10 €.
Pour le commander :
  • envoyer un mail à : aline.hebert-matray@epinay-sur-seine.fr
  • tél 1: 01 49 71 89 55 / tél 2 : 01 49 71 79 08

Consulter les premières pages de l'agenda.

L'agenda du Petit Jardinier est lié au dispositif Imaginaire et Jardins piloté par la Ville d'Epinay-sur-Seine (93).

Planète Lilas remet en culture une banlieue parisienne

Planète Lilas redonne vie à la culture maraîchère à Vitry, à quelques encablures au sud de Paris. Depuis 2007, l’association travaille sur des parcelles mises à disposition par le conseil général du Val-de-Marne.

Le parc départemental des Lilas regroupe près de cent hectares, dont une cinquantaine à ce jour est ouverte au public. Les terres étaient anciennement cultivées ; l’idée de renaissance germe chez Philippe Maingault en 2005.


Cet économiste de formation, enseignant vacataire à l’université de Saint-Denis et ancien fonctionnaire territorial, est natif de ce coin de banlieue. Il connaît le site du parc depuis toujours, son histoire citoyenne s’est construite dans l’idéal de solidarité et de transformation sociale de la ceinture rouge de Paris. Les rapports entre paysans et citadins le préoccupent en ce sens que pour lui, « les petits producteurs agricoles sont des prolétaires des temps modernes », dont le revenu est soumis au bon vouloir de leurs commanditaires, de plus en plus inscrits dans des filières de transformation et de distribution industrielles et mondialisées.

Le projet de reconstruire des circuits courts périurbains naît lors de congés dans une ferme du réseau Accueil Paysan en Dordogne, en août 2005. En octobre, Philippe se rend à Equitexpo, salon du commerce équitable organisé par le réseau Minga, à l’Ile-Saint-Denis. Il y rencontre Fabien Bertrand, maraîcher initiateur de la première amap en Ile-de-France et originaire de Thiais, ville voisine de Vitry. A la réflexion entamée par les deux hommes, Philippe conviera deux de ses étudiants « alter-économistes ».

L’engagement dans le tissu politique et associatif local permet d’ouvrir les élus au projet de réintroduction du maraîchage dans le parc des Lilas. Jacques Perreux – qui sera le directeur de campagne de José Bové pour la présidentielle de 2007 – est le conseiller général du canton: il sera dès le départ un soutien fort.


En août 2006, l’association Planète Lilas est constituée, statuts déposés : « Planète, parce que nous voulons relocaliser mais pas se replier, le local doit être ouvert au monde », précise Philippe. A l’automne, des subventions européennes sont obtenues, 23.000 euros qui permettront de démarrer. Le 1er janvier 2007, Fabien Bertrand et un étudiant sont embauchés à mi-temps. « On démarrait sans abri et sans terre », se rappelle l’initiateur du projet. Mais ça vient. Le conseil général met le terrain à disposition, ainsi que l’eau. Fabien bénéficie rapidement d’un emploi tremplin accordé par le conseil régional. Ancien du Service civil international (SCI) (1), il invite de jeunes volontaires à venir travailler l’été sur le site. L’association démarre à quatre puis dix adhérents, 2.500 mètres carrés sont cultivés cette première année...

La progression est ensuite rapide. Planète Lilas passe à 70 adhérents au bout d’un an ; elle en compte 250 aujourd’hui. Une bonne cinquantaine participe aux travaux des champs et à la vente des légumes. Des volontaires du SCI viennent toujours l’été, gracieusement mais logés – par la ville – et nourris, à raison de trois ou quatre chantiers d’une quinzaine de jours pour 8 à 10 personnes à chaque fois. Un deuxième emploi tremplin est obtenu : une jeune maraichère partie depuis s’installer sur sa propre ferme, remplacée par une autre jeune femme (2). Les deux maraîchers, désormais à plein temps, font équipe avec Philippe lui-même, coordinateur embauché depuis fin 2008 grâce à une subvention de la ville de Vitry (3).


2,5 hectares sont cultivés aujourd’hui, avec un objectif à moyen terme de mettre six à 10 hectares en culture. 80 paniers sont vendus chaque semaine sur abonnement, sur les douze mois de l’année. Le panier pour 3 ou 4 personnes est à 13 euros. L’équivalent d’une quarantaine de paniers est vendu sur place les mercredi et samedi après-midi, au détail. De sorte que, pour un budget de fonctionnement de 136.000 euros, la part d’autofinancement dépasse la moitié du budget avec la vente de produits atteignant déjà 55.000 euros, complétée par les cotisations mais aussi diverses prestations d’animation pédagogique auprès de structures sociales.

L’objectif est de gagner en autonomie par rapport aux aides publiques, ce qui est le but de tout paysan. Des marges d’amélioration dans la planification et la conduite des cultures sont reconnues. Mais le pari est d’ores et déjà gagné : en quatre ans, la production légumière s’est bel et bien réimplantée et développée dans cette proche banlieue parisienne, dans la dynamique citoyenne associant tant individus qu’élus locaux. Preuve une nouvelle fois que les potentiels d’installation et de vie paysanne sont forts sur tous les territoires.

Benoît Ducasse

http://planete-lilas.ouvaton.org

(1) www.sci-france.org – 01.42.54.62.43
(2) grâce à une annonce diffusée dans Campagnes solidaires !
(3) passée de quelques centaines d’euros en 2007 à 21.000 euros en 2011.

Photos : (c) Planète Lilas.

Porte Ouverte au jardin Pouplier


Vous êtes chaleureusement invité(e)s à la première Porte Ouverte de l’année 2011 au Jardin Pouplier (jardin historique horticole aux Murs à pêches de Montreuil), qui aura pour thème cette année l’organisation de la lutte contre les ateliers du tram (qui feraient disparaître pour toujours une bonne partie du site - cultivé et cultivable - au profit du béton et de rails).

Venez nombreux nous soutenir et vous ressourcer dans ce magnifique paradis caché derrière les murs.

Ca germe en ville

Comme à Nantes Métropole, certaines agglomérations encouragent l’agriculture dans les zones péri-urbaines. Du coup, les légumes voyagent moins, les circuits de distribution sont plus courts et c'est plus écolo ! A quand des champs de betteraves dans nos immeubles ?
25.04.2011 | Luc Le Chatelier

Agriculture urbaine à Détroit, Etats-Unis. © Fondation de Greening

Robe claire, jolies cornes en guidon de vélo. La petite nantaise a de beaux yeux. Fier spécimen d'une race bovine rustique qui a failli disparaître face aux prim'holstein, charolaises et autres, elle broute, entre lotissements, voies rapides et aéroport, une prairie regagnée sur d'anciennes friches. Grâce à de l'argent public. En effet, l'agglomération de Nantes Métropole, qui réunit 24 communes, mène depuis une dizaine d'années une politique très volontariste de ­défense de l'agriculture périurbaine. Ici, la mairie de Bouguenais a acquis et rénové la ferme des Neuf-Journaux, sans successeur lors du départ à la retraite de son dernier exploitant, tandis que la métropole investissait dans le défrichage de dizaines d'hectares alentour, afin de permettre l'installation de deux jeunes éleveurs et de leurs troupeaux : soixante laitières et cinquante allaitantes... du genre petite nantaise.

Lire la suite sur Télérama.fr

Maraîchage La protection des espaces agricoles de la vallée des Jalles fait débat

Préserver l'activité des maraîchers en périphérie de Bordeaux. C'est l'objectif du Périmètre de protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PEANP) que souhaite mettre en place le conseil général de la Gironde.
27.04.2011 | Marion Guillot | 20minutes.fr

Une enquête publique
Ce périmètre s'étendrait sur la zone maraîchère des communes d'Eysines, Blanquefort, Bruges, le Haillan et le Taillan-Médoc, soit 560 hectares. Depuis hier, ce projet fait l'objet d'une enquête publique dans les communes concernées, où les habitants sont invités à donner leur avis. En favorisant la préemption par les communes, le PEANP permettrait de faire barrage à l'urbanisation aux portes de Bordeaux, où une quinzaine de maraîchers sont encore en activité. Ce texte incite également les professionnels à rénover leurs exploitations, situées en zones inondables. « Le PEANP s'inscrit dans une démarche globale et volontariste de soutien aux circuits courts », souligne Christine Bost, conseillère générale et maire PS d'Eysines. « Pour soutenir la filière, une formation aux métiers du maraîchage a même été créée il y a un an et demi, au sein du lycée agricole de Blanquefort », ajoute-t-elle. Avec le potentiel de consommateurs sur l'agglomération bordelaise, les maraîchers des Jalles commencent à s'ouvrir au public : à travers les Amap (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) et par le biais de la vente directe sur leurs exploitations.

Cultures en transition



Bande annonce du film documentaire "Cultures en transition" témoignant de la transition agroécologique en cours. Comment se réorganiser pour préparer nos champs et de nos villes au doublé défi du changement climatique et de pic pétrolier?

Pétition: oui au tram, non aux ateliers de maintenance !

A Montreuil, la RATP envisage de créer un atelier de maintenance sur le futur tronçon du tramway T1, dans le site patrimonial des murs à pêches de Montreuil.

Les ateliers de maintenance du tramway n’ont pas leur place au cœur du site des murs à pêches.

La perspective de l’implantation de cette structure va à l’encontre de la volonté des habitants, usagers et associations. Jouissant d’un fabuleux écho médiatique dû à son glorieux passé, le quartier suscite un fort intérêt de nombreuses personnalités et de plus d’un millier de personnes pour ce qu’il porte en germe.

Les habitants, usagers et associations locales défendent la mise en œuvre d’un projet agriurbain* d’envergure sur le site, et en conséquence la sauvegarde de ces terres cultivables et de ce paysage unique constitutifs du patrimoine horticole montreuillois.

Les ateliers du tramway viendraient dénaturer le site des murs à pêches, alors que celui-ci est destiné à devenir un emblème de l’agriculture urbaine, un lieu touristique naturel et patrimonial d’exception, et le cœur identitaire des « Hauts de Montreuil ».

Les habitants, usagers et associations locales demandent donc que soit recherché un emplacement hors du site patrimonial des Murs à Pêches pour l'installation de ces ateliers.

Oui au tram, non aux ateliers de maintenance !

* Projet agriurbain ou agriculture urbaine : s’appuyer sur les usages agricoles pour réaliser des projets d’ordre économique, social, environnemental, culturel et pédagogique en synergie.

Communiqué d'administrateurs démissionnaires de l'ADHM

Montreuil Environnement relaie dans son intégralité le communiqué de plusieurs administrateurs démissionnaires de l'Association de Défense des Habitants de Montreuil (ADHM):

Montreuil-sous-Bois, le 24 mars 2011

Une majorité des membres du conseil d’administration de l’Association de Défense des Habitants de Montreuil (ADHM) ont démissionné de leur poste ces derniers jours. Ces riverains des rues de la Nouvelle France et Saint-Antoine rejoignent l'association Montreuil Environnement.

Ces habitants avaient sollicité l’aide et le savoir-faire de l’ADHM afin de régler une situation d’urgence et d’améliorer un cadre de vie devenu déplorable. Leur travail commun a permis de régler plusieurs problèmes grâce à une mobilisation efficace, mais des nuisances persistent.

Ces riverains défendent activement leur environnement dans le quartier St Antoine – Murs-à-Pêches, mais se positionnent aussi en faveur d'un projet d'avenir global pour le site des murs à pêches. Ce dernier objectif constitue l'activité centrale de Montreuil Environnement.

L’ancrage local de l’association Montreuil Environnement sera considérablement renforcé dans le quartier. Désormais Montreuil Environnement devra être consulté pour prendre connaissance de l'avis des riverains du site.

En particulier, Cathy Lamri continue de suivre les dossiers ADHM relatifs aux murs à pêches au sein de Montreuil Environnement.

Réunion sur la "faisabilité d'un projet agri-culturel sur les murs à pêches"

Réunion d'information et d'échange sur l'étude de "faisabilité d'un projet agri-culturel sur les murs à pêches"

Mercredi 30 mars 2011, à partir de 19h30, à la salle Mathilde Schyns, au 8 rue Henri Schmitt dans le quartier du Bel Air

La soirée se déroulera en deux parties avec:
  • une présentation du diagnostic et réactions de la salle
  • un travail sur les éléments de projets et l'avancement de l'étude
En vue de cette réunion, un document d'informations préparatoire a été rédigé.

Lettre d'information N°2: biodiversité et agriculture urbaines à Montreuil

Voici le deuxième numéro de la lettre d'information "Biodiversité et agriculture urbaines à Montreuil".

Au sommaire du mois de mars 2011 :

Dans la rubrique "Nature en Ville" :
  • Jardins partagés : formations des acteurs
  • Animal en ville : apiculteurs
  • Biodiversité : alternatives aux pesticides
  • Animation : appel à initiatives pour une ville durable

Dans la rubrique "Agriculture urbaine et projet agriculturel dans les Murs à Pêches" :
  • Projet agri-urbain et agriculturel : point sur l'étude de faisabilités
  • Mise en valeur du patrimoine des Murs à Pêches : point sur l'étude de préconisations
  • Faisabilité urbaine, paysagère et environnementale : lancement des "ateliers"
  • Appui aux porteurs de projets : localisation des associations
  • Information et concertation : réunions à la Fabrique

Dans la rubrique "Les grands parcs" :
  • Parc des Beaumonts : Comité Scientifique et Technique

... Et la rubrique "Agenda du mois"


Visualiser la lettre d'information BAUM n°2

Pour toute information, vous pouvez contacter la Direction environnement et développement durable: environnement@montreuil.fr

"Ville et nature" à la Cité de l'architecture et du patrimoine


Jardin des Grands Moulins - abbé Pierre Paris © ah-ah paysagistes

En 2011, le thème fort de la programmation de la Cité sera la place de la nature en ville, qui est l’une des interrogations majeures de nos concitoyens.

Le cycle « ville et nature » est un parcours décliné en deux expositions complémentaires. La première, intitulée La Ville fertile, a été confiée aux commissaires-scénographes Nicolas Gilsoul et Michel Péna, qui ont pour mission de rendre compréhensible à un large public les enjeux fondamentaux de cette présence de la nature en ville, en décortiquant les composantes d’une architecture paysagère urbaine et en présentant quelques réalisations emblématiques en France et dans le monde.

La seconde exposition est consacrée au brésilien Roberto Burle Marx, l’un des pères du paysagisme moderne.

Ces deux expositions sont confortées par une session des cours publics d’histoire de l’architecture consacrée aux jardins, une exposition-atelier destinée aux jeunes publics, un parcours dans les collections du musée, un colloque et, enfin, une programmation audiovisuelle sur le même thème.

En savoir plus sur le site de la Cité Chaillot

Réunion d'information sur le chantier de restauration des murs à pêches

Lionel Vacca et Joslène Reekers vous invitent à participer à une réunion d'information sur le chantier de restauration des murs qui se mettra en place cet été sur des parcelles de l'impasse Gobétue.

Cette réunion se tiendra le mercredi 23 mars 2011, à partir de 19h30, en salle du conseil de l'Hôtel de Ville.

L'ordre du jour sera le suivant :
  • Rappel des objectifs du chantier de restauration et des critères de choix des parcelles et des murs concernés
  • Présentation du projet par l'architecte Main d'Oeuvre : état des lieux, intentions de restauration, localisation, typologie des murs, techniques de restauration, calendrier prévisionnel.

Ces présentations seront suivies d'échanges avec la salle.

Sont invités à cette réunion, les différents usagers du site : associations, conseils de quartier, jardiniers familiaux.

Vers une fête des jardins au printemps 2011?

La direction Environnement et développement durable de la ville de Montreuil, constatant que les initiatives d’ouverture et de découverte de jardins existent à Montreuil mais manquent de visibilité et de cohérence, souhaite pouvoir jouer un rôle dans l’information autour des différentes initiatives existantes, voire en proposer ou en accueillir d’autres en les rassemblant dans un document avec une carte ou des parcours de visite.

Elle a diffusé le compte-rendu d'une réunion de préparation d'une "fête des jardins" à Montreuil pour début juin 2011. Ce document inclut une proposition de parcours reliant les différents jardins en 2 temps : les personnes concernées sont invitées à faire leurs remarques sur cette proposition.

La plaquette d'information comporterait une carte figurant les différents jardins et intégrerait le parcours "nature en ville" le 18 mai, ainsi que les 2 parcours proposés les 4 juin et 11-12 juin.

Montreuil en Transition?

"En Transition" est le premier film approfondi sur le mouvement de la Transition, tourné par ceux qui la concrétise sur le terrain. Le mouvement de la Transition concerne des communautés de par le monde qui répondent au pic pétrolier et au changement climatique avec de l'humour et de l'imagination, et participent à réorienter leurs économies et cadres de vie locaux. C'est positif, concret, viral et ludique.



Le film relate les histoires de communautés créant leur monnaie locale, montant leur propre bar, plantant des arbres fruitiers, cultivant de la nourriture, célébrant la vie de quartier. Mais aussi des histoires de voisins qui partagent leurs terres avec ceux qui n'en ont pas, de collectivités locales qui soutiennent des initiatives de Transition, d'élèves qui font leur propre JT en 2030...

Lettre d'information N°1: biodiversité et agriculture urbaines à Montreuil

Nous avions relayé fin novembre 2010 le premier numéro de la lettre d'information sur les murs à pêches diffusée par la Direction environnement et développement durable de la ville de Montreuil. Désormais, cette lettre est élargie à tout le territoire montreuillois et à d'autres thématiques, et est rédigée par l'ensemble des chargé-e-s de mission de la direction.

Voici le sommaire du "deuxième" premier numéro de la lettre d'information "Biodiversité et agriculture urbaines à Montreuil" de janvier 2011:

Dans la rubrique "Nature en Ville" :
  • Jardins partagés : vers une fête des jardins ; ouvrage,
  • Animal en ville : nectar de ville,
  • Animation : graines de jardiniers ; appel à initiatives.

Dans la rubrique "Agriculture urbaine et projet agriculturel dans les Murs à Pêches" :
  • Projet agriurbain et agriculturel : point sur l'étude de faisabilités,
  • Mise en valeur du patrimoine des Murs à Pêches : point sur l'étude de préconisations,
  • Faisabilité urbaine, paysagère et environnementale du projet d'ensemble pour le quartier Saint-Antoine,
  • Appui aux porteurs de projets,
  • Information et concertation.

Dans la rubrique "Les grands parcs" :
  • Parc des Beaumonts : Comité Scientifique et Technique.

Et la rubrique "Agenda du mois".


Visualiser la lettre d'information BAUM n°1

Pour toute information, vous pouvez contacter la Direction environnement et développement durable: environnement@montreuil.fr

Toussacq (77), une ferme près de chez vous !

Moins d'un mois après le lancement de la campagne nationale "Faites pousser une ferme près de chez vous!", Terre de Liens annonce la concrétisation d’un premier projet en Ile de France : l'acquisition des terres agricoles (73 hectares) et de 2 hangars de la ferme de Toussacq en Seine-et-Marne par la Foncière Terre de liens, dont la promesse d'achat a été signée le 20 décembre 2010.

Cet événement arrive au bon moment pour convaincre le public de « faire pousser » des projets de fermes en Ile de France. C’est en effet grâce à l'engagement et au soutien de citoyens que Terre de liens pourra :
  • soutenir directement l’installation d’agriculteurs,
  • préserver des terres agricoles,
  • maintenir et développer une agriculture de proximité, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

Cette acquisition permettra l'installation de deux jeunes paysans (Clément Fontvieille, maraîcher, et Mathieu Chevalier, polyculteur-éleveur de moutons) et de la couveuse d'activités agricoles « les Champs des Possibles », mise en place par le réseau AMAP-IdF, qui permet à de jeunes maraîchers de tester leur activité avant de s'installer définitivement. Les produits de la ferme seront distribués principalement en vente directe via des AMAP.

La concrétisation de ce projet a été rendue possible grâce à l'investissement important de Jean-Louis Colas, paysan de Toussacq qui va pouvoir désormais bénéficier d'une retraite bien méritée et de son épouse Dominique, à un travail considérable de restructuration de la ferme par la SAFER Ile-de-France et à la contribution des réseaux partenaires de l'association et de nombreux bénévoles de Terre de liens.

Toussacq, une ferme près de chez vous !
> Fiche de présentation du projet
> Diaporama de la ferme
> Campagne "Faites pousser une ferme"
> Bulletin de souscription

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter: Valérie Rosenwald, animatrice de Terre de liens Ile-de-France, idf@terredeliens.org, tél. : 01 42 77 49 34

En Argentine, les habitants cultivent pour sortir de la crise

En Argentine, la crise économique de 2001 a généré un chômage et une désespérance sociale sans précédent. Pour y faire face, la municipalité de Rosario a jeté les fondements d’une véritable politique d’agriculture urbaine. Jardins communautaires installés en périphérie, pratiques agricoles en biodynamie ou encore livraisons de paniers de légumes : c’est une révolution alimentaire au cœur de la ville, qui fait vivre désormais des centaines de familles. Reportage.
11.01.2011 | Sophie Chapelle


Sur le bord de l’autoroute, ils sont plusieurs à bêcher, arroser ou récolter. Nous sommes à Rosario en Argentine, à 300 km au nord de Buenos Aires. Dans le bruit sourd des moteurs, plusieurs hectares très bien entretenus, où poussent légumes et fruits, jouxtent les quartiers les plus vulnérables de Rosario. Loin d’être un lieu isolé, ce jardin s’inscrit dans une stratégie de développement de l’agriculture urbaine menée par la municipalité depuis bientôt dix ans.

Lire la suite (sur le site d'Alter Echos)