Comme à Nantes Métropole, certaines agglomérations encouragent l’agriculture dans les zones péri-urbaines. Du coup, les légumes voyagent moins, les circuits de distribution sont plus courts et c'est plus écolo ! A quand des champs de betteraves dans nos immeubles ?
25.04.2011 | Luc Le ChatelierRobe claire, jolies cornes en guidon de vélo. La petite nantaise a de beaux yeux. Fier spécimen d'une race bovine rustique qui a failli disparaître face aux prim'holstein, charolaises et autres, elle broute, entre lotissements, voies rapides et aéroport, une prairie regagnée sur d'anciennes friches. Grâce à de l'argent public. En effet, l'agglomération de Nantes Métropole, qui réunit 24 communes, mène depuis une dizaine d'années une politique très volontariste de défense de l'agriculture périurbaine. Ici, la mairie de Bouguenais a acquis et rénové la ferme des Neuf-Journaux, sans successeur lors du départ à la retraite de son dernier exploitant, tandis que la métropole investissait dans le défrichage de dizaines d'hectares alentour, afin de permettre l'installation de deux jeunes éleveurs et de leurs troupeaux : soixante laitières et cinquante allaitantes... du genre petite nantaise.
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