San Francisco: la ville qui plantait des légumes

Partout dans les pays industrialisés, le mouvement pour l'alimentation locale prend de l'ampleur, notamment pour des raisons écologiques. Pourquoi dépenser des énergies fossiles polluantes pour transporter des aliments, demande-t-on, quand on peut manger des fruits et légumes qui poussent à côté de chez soi? Mais que faire quand on est citadin et qu'il n'y a pas de ferme à proximité? On fait pousser des légumes dans sa cour, sur le toit, sur son balcon, ou alors on installe des fermes en pleine ville, répondent les adeptes de l'agriculture urbaine, mouvement dont l'épicentre est actuellement à San Francisco.
09.07.2011 | Marie-Claude Lortie

Booka Alon est une bénévoles qui participent au projet communautaire de Hayes Valley Farm, en plein coeur de San Francisco. (c) Marie-Claude Lortie, La Presse

Normalement, les gens qui se penchent sur les choux et les laitues du grand potager de Little City Gardens, dans le quartier Mission de San Francisco, ont des gants couverts de terre et des chaussures de caoutchouc. Mais, le 24 avril dernier, plusieurs étaient plutôt en veston-cravate.

Ce jour-là, en effet, le maire de la ville, Ed Lee, des fonctionnaires, des journalistes, des militants et autres avocats de l'agriculture urbaine se sont installés dans le jardin pour rendre officiel un important changement dans les règlements concernant cette activité. Vendre des fruits et des légumes cultivés en ville est maintenant parfaitement légal à San Francisco. Exit le vieil arrêté qui réservait cette activité commerciale aux résidants dotés de permis coûteux et assez courageux pour faire modifier le zonage de leur terrain.

Maintenant, n'importe qui peut vendre à son restaurateur préféré ses tomates, fraises ou asperges, peu importe qu'elles aient poussé à la campagne ou dans un jardin coincé entre Cotter et Santa Rosa, dans un quartier qui fait penser à Cartierville ou Saint-Léonard.

«La demande de produits agricoles locaux est forte, à San Francisco», explique Dana Perls, une des coordonnatrices de l'Alliance pour l'agriculture urbaine de San Francisco, qui a milité pour ce changement réglementaire. «Et il y a beaucoup de gens prêts à explorer ces occasions d'affaires.»

San Francisco et toute la région de la Baie, laboratoire du progressisme à l'américaine, nourrissent depuis des années une histoire d'amour avec l'agriculture urbaine.

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Appel à initiatives pour l'animation des Murs à Pêches

Dans le cadre de sa politique d’ouverture du quartier Saint-Antoine / Murs à Pêches et la valorisation de son patrimoine, de son paysage et de ses acteurs, la Ville de Montreuil lance un appel à initiatives sur le secteur des Murs à Pêches.

Son objectif est de renforcer l'ouverture du site en consolidant les usages actuels et en favorisant de nouveaux usages. Il est également de préparer l’arrivée d’un projet agri-culturel en mettant en valeur le patrimoine, en occupant les terrains vacants, en expérimentant des activités.

Pour cet appel à initiatives, la Ville a voté une enveloppe de 50 000 euros et mettra à disposition des candidats sélectionnés, plusieurs parcelles. Cet appel est destiné aux associations, aux établissements scolaires, aux structures de l’économie sociale et solidaire, aux structures de recherche et aux porteurs de projet individuels.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au lundi 3 octobre 2011 à 17 heures.

Vous trouverez les documents composant cet appel à initiatives, ainsi que des informations actualisées (cartes, dates des arpentages et des réunions), sur la page dédiée aux Murs à Pêches du site de la ville de Montreuil.