Propositions pour le PLU: zones d'activité agricole

Le zonage Uxa n’apporte aucune garantie sur la vocation agricole des activités qui seront implantées. Hors il est crucial, pour la lisibilité du projet d’aménagement, que l’ensemble du site soit voué à l’agriculture et aux équipements et activités associés (avec pour seuls exceptions la piscine écologique avec phytoépuration – « lagunage » – et le conservatoire botanique national).
La surface dédiée aux activités est par ailleurs jugée a priori excessive par rapport aux besoins anticipés des exploitations agricoles, d’autant qu’il est envisageable, si cela s’avérait nécessaire dans le temps, de reconvertir les Zones Industrielles déjà présentes sur le site.

Les activités suivantes sont essentielles pour le fonctionnement de l’activité agricole et la promotion du site :
  • Entrepôts ou locaux (dont collectifs) nécessaires à l'exploitation
  • Aménagements minimaux nécessaires pour la réception du public sur les parcelles (écoliers, visiteurs, cueilleurs…)
  • Points de vente
  • Guinguettes, cafés, restaurants
  • Espaces permettant la mise en œuvre d’activités culturelles (scènes ouvertes)
  • Un équipement centralisant la plateforme des produits du terroir, un marché pérenne et des espaces pour des expositions temporaires (bâtiment obligatoirement respectueux du patrimoine comme la halle aux moutons)
  • Le belvédère (un arbre monumental)

La possibilité pour les exploitants agricoles, s’ils le souhaitent, d’habiter sur leur parcelle dans un logement construit de manière cohérente avec la vocation du site (matériaux naturels : bois, paille, etc…) doit être proposée. Des synergies pourront être développées avec le centre de formation aux éco filières du bâtiment, qui sera situé à proximité immédiate.

La petite activité liée aux exploitations agricoles et les habitations telles que conçues ci-dessus pourront et devront s’intégrer aux parcelles agricoles. Dès lors, très peu de zones d’activités dédiées au PLU sont nécessaires.

Enfin, comme mentionné plus haut, la possibilité de développer des activités agricoles sur des zones affectées au PLU n’est pas garantie à ce jour, aucune étude de faisabilité n’ayant été conduite. A la suite d’une telle étude, dont la réalisation ne saurait être reporté sine die dans l’optique de la poursuite d’une définition raisonnée et raisonnable du projet d’aménagement, le zonage agricole pourra être revu, parcelle par parcelle, afin de céder la place à des zones d’activités quand le développement d’agriculture sera prouvé impossible.

Pour ces raisons, il est recommandé de convertir globalement une bonne partie des zones d’activités du projet de zonage du PLU en zones agricoles – dans le souci par ailleurs de rétablir une zone agricole continue et homogène sur le site. Puis de revenir ponctuellement, en fonction des études détaillées qui seront menées, en zone d’activités ultérieurement. Les urbanistes s’appuieront pour ce faire sur les agronomes.