Plus de 25 000 signatures pour l’agriculture urbaine à Montréal

Montréal, le 15 novembre 2011

Le Groupe de travail en agriculture urbaine (GTAU) a annoncé aujourd’hui que 25 082 Montréalais ont signé une pétition demandant une consultation publique sur l’état de l’agriculture urbaine à Montréal. Ces signatures répondent à tous les critères établis par la Ville de Montréal pour déclencher une consultation publique par droit d’initiative. Lors du dépôt des signatures à l’Hôtel de Ville, le GTAU a souligné l’importance que l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) prenne en charge l’organisation de cette consultation dans les meilleurs délais.

Trois mois d’efforts soutenus
Une cinquantaine d’organismes et une centaine de bénévoles ont sillonné les 19 arrondissements de Montréal pendant 90 jours pour recueillir les signatures manuscrites des citoyens. « C’est grâce à cet effort, au soutien des milliers de Montréalais rencontrés et à la collaboration d'innombrables organisations et commerces que la démarche initiée par le GTAU se traduit aujourd’hui par une réussite de cette ampleur », souligne Marie-Ève Voghel Robert, porte-parole du GTAU et collaboratrice au Marché Solidaire Frontenac. Le nombre de signataires est largement supérieur aux 15 000 demandés par la Ville de Montréal et traduit sans contredit l’engouement des citoyens pour l’agriculture urbaine.

Lire la suite sur le site du Conseil Régional Environnement Montréal...
Consulter le site du Groupe de Travail en Agriculture urbaine

L'épopée du figuier d'Hélène et Baptiste



"Bien que nous soyons déjà en novembre, voici, enfin, le petit figuier en terre. Nous avons dû le laisser avec ses compagnons de longues semaines au soleil de la lucarne de la cuisine, le temps de fabriquer de grands bacs, capables d'accueillir un peu plus de plantes que nos jardinières.

Des grands pallox de pommes coupés en deux, quelques planches ajoutées, couture de sacs en jute, remplissage de billes d'argile puis de terre... et nous voila, au grand jour de la plantation!

Merci à vous, nous avons maintenant un bel habitant sous nos yeux."

Hélène et Baptiste

Marché aux saveurs d'Ile de France


Dimanche 20 novembre 2011 de 10h à 18h au jardin école
Marchés aux saveurs d'Île-de-France
4, rue du jardin école - 93100 Montreuil

Le petit marché des producteurs d'Ile-de-France organisé par la SRHM vous fera découvrir que notre région est riche d'une tradition agricole qui vous emmènera des pêches de Montreuil jusqu'à la menthe de Milly la Foret.

avec :
  • Bruno Vivien, pépinièriste qui vous proposera des arbres fruitiers ; pommier, poiriers, pêchers en scion en palmette ou en demi tige pour vos jardins,
  • Roger, et ses chrysanthèmes, pensées et autres fleurs cultivées rue Saint Antoine,
  • Bernard Guicheteau, et ses pommes rares de Pomamour (patte de loup, suntan, bertanne...) ainsi que les pommes marquées à la Montreuil,
  • Michel Biberon, et sa cuvée 2010 de cidre briard et plein autres curiosité de la brie (sablé, bière et gelée de cidre),
  • Catherine Bosc Bierne, et sa menthe de Milly en sirop, en alcool et liqueur sans oublier son coquelicot, sa violette et la rose,
la production montreuilloise de l'automne avec cette année une nouveauté:
  • le vin nouveau du jardin école "Le Montreuil aux pêches" vin blanc vinifié sans ajout de souffre ou de levures et naturellement parfumé avec des feuilles de pêcher
  • et toujours la liqueur de pêches de Montreuil en mignonette.

Sur place restauration toute la journée :
  • avec les tartines de terrine au foie gras de canard de Pascal Lecoq et sa soupe de Potiron et les surprises médiévales de l'association du jardin de la lune.
Pour se réchauffer deux animations à s'en mettre plein le nez ...
  • démonstration de distillation de plantes aromatiques
  • mise en bouteille des différentes cuvées montreuilloises 2011
En savoir plus: site de la SRHM

Les Ekovores: pour une révolution de l'agriculture urbaine

Comme un retour pas si éloigné que ça au seuil d’une époque ou la survie alimentaire des villes dépendait largement de ce que produisaient les campagnes toutes proches, les Ekovores militent avec parfois un brin de folie pour la reconstruction des liens locaux entre producteurs et consommateurs ; un binôme éloigné au fil des années par l’ouverture des marchés et les stratégies d’échanges concurrentiels.
07.07.2011 | Josselin Thonnelier



Réhabiliter les circuits courts et les alternatives locales à la Food Globalisation

A l’heure ou la transition énergétique, les préoccupations environnementales et la diminution de la croissance des pays occidentaux nous invitent à rationnaliser davantage notre empreinte écologique nos consommations et nos habitudes, l’idée des circuits courts fait peu à peu son chemin aux franges des agglomérations. Depuis le début des années 2000 les démarches d’associations se multiplient autour de la préservation et de la mise en valeur des ressources agricoles locales. Peu à peu, les sites d’exploitation s’organisent et des circuits de vente directe et de livraison se mettent en place. Alternative marquée aux circuits classiques de production, déjà présent dans la grande distribution depuis le milieu des années 90 et l’avènement de marques régionales labellisées, le « manger local » représente aujourd’hui une part relativement faible mais croissante des habitudes de consommations.

Regroupés au sein de PME, certains exploitants agricoles développent aujourd’hui leurs propres marques, misant sur le caractère local de leurs produits et appuyant par la force des choses la construction de « circuits de reconnaissance » alimentaires. C’est le cas notamment de marques locales telles que Bravo l’Auvergne ou encore Produit en Bretagne. Pour les consommateurs réceptifs aux enjeux de développement durable et local dans une période qui peut faire écho à certaines stratégies protectionnistes, la démarche semble rassurer.

Lire la suite sur Urbanews.fr.
Visiter le site des Ekovores.

Initiatives à Montreuil sur Global Mag

L'émission Global Mag a installé ses quartiers d'automne à Montreuil. Résultats: 5 courts reportages, dont deux axés sur l'agriculture en ville. Positivisme télévisuel oblige, le traitement de l'information ne fait pas dans la dentelle, mais les sujets choisi sont parmi les bons !



Roms et écologie (02/11/2011)
Pour mieux intégrer la communauté Rom de Montreuil, une association fournit à une famille un petit lopin de terre. Ils mangent équilibré à peu de frais et veulent même développer une petite ferme.



Murs à pêches à Montreuil (31/10/2011)
C’est LE fruit de Montreuil : la pêche ! Aussi étonnant que celui puisse paraître. Ce reportage raconte l’histoire de ce fruit dans la ville et surtout des murs sur lesquels il pousse.

L’urbainculteur, une espèce en voie de réapparition...

(c) Les Urbainculteurs

URBAINCULTEUR, TRICE. n. (2009 ; de agriculteur et urbain) | 1° Organisme à but non lucratif voué à la promotion du jardinage et de l’agriculture urbaine. Pensée favorite : “L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain” (V. Hugo) | 2° ext. (par) Toute personne qui s’adonne à cette activité formidable dans les nombreux espaces urbains inutilisées (balcons, terrasses, toitures, rambardes, cours). Un urbainculteur ne cultive pas seulement des légumes, fruits, fines herbes, fleurs ; il fait aussi pousser le verdissement urbain, l’embellissement de son cadre de vie, le lien social, le plaisir de jardiner... entre autre riches et nombreuses récoltes ! L’urbainculteur, une espèce en voie de réapparition...

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La ville du futur sera campagnarde

Naguère, les citadins partaient s'installer dans les champs. A l'avenir, les champs s'inviteront dans la ville.
02.11.2011 | Catherine Bernard

A Coblence, en 2011. REUTERS/Wolfgang Rattay

Un homme en costume, faisant, à grand peine, rentrer sa vache dans un ascenseur. En son temps, cette publicité pour les produits laitiers avait fait beaucoup rire. Car pourquoi donc avoir une vache chez soi quand il suffit d'aller au supermarché pour acheter une brique de lait?

Dans la ville de demain, pourtant, les vaches feront peut-être leur réapparition. Comme les basses-cours, les cochons ou les potagers. Et, partant, les paysans.

Après des décennies d'urbanisation des campagnes, les jardins forcent en effet la porte des villes et les champs pénètrent dans les faubourgs. Par goût, par mode, mais aussi par nécessité.

La ville de demain risque en effet la crise d'inanition. A trop avoir refoulé les paysans hors des murs, elle vit plus que jamais sous perfusion. Sa pitance est chaque jour acheminée des campagnes de l'Hexagone, mais aussi, très largement, de l'étranger.

L'Ile-de-France, pourtant réputée pour ses immenses champs de blé, est ainsi en permanence sous la menace du jeûne: elle ne produit que quelques maigres pourcents de sa consommation alimentaire et Rungis, dont 50% environ des approvisionnements viennent de l'étranger, ne dispose que d'environ 3 jours d'autonomie!

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